Le judaïsme

D’un point de vue sociologique, ce que nous appelons « religion » est séparé du domaine blasphématoire, un ensemble de croyances et de pratiques liées au domaine sacré, et retient tous ceux qui adhèrent à la religion dans la même communauté morale, et dans des formes très diversifiées, la relation entre les religions. Ainsi, nous allons présenter ce qu’est le judaïsme.

Qu’est-ce que le judaïsme ?

Le judaïsme est une religion monothéiste, c’est-à-dire que ses fidèles croient en un seul Dieu. Selon ses disciples, Moïse a défini les lois les plus importantes de la religion. Les croyants de cette religion sont appelés juifs. Le symbole qui leur est généralement associé est l’étoile de David.

L’histoire du judaïsme

Selon la tradition, le judaïsme a été établi vers -1800. Le judaïsme est apparu après l’hindouisme, mais avant le bouddhisme, le christianisme et l’islam. Selon la Bible, l’histoire des Juifs a commencé quand Abraham vivait à Ur, qui est l’Irak actuel. À cette époque, les gens croyaient en plusieurs dieux. Cependant, Abraham a eu la promesse d’être conduit sur une terre en échange de sa foi d’un seul dieu. Ce fut la naissance du judaïsme, la première religion monothéiste. Abraham a obéi au commandement de Dieu et est allé avec son peuple. Moïse était l’un des descendants d’Abraham, né en Égypte lorsque Pharaon a ordonné de tuer tous les nouveau-nés des Hébreux asservis. Le judaïsme enseigne que Dieu se montrera aux enfants d’Israël sur le Sinaï et leur donnera la Torah (la loi). Le respect des lois de cet article est un élément essentiel du judaïsme. Lorsque les Hébreux ont été emprisonnés à Babylone, il y avait un autre livre sacré appelé le Talmud.

Les fondements du judaïsme

Les Juifs croient en un Dieu unique sans intermédiaire. Chacun parle directement à Dieu dans la synagogue ou dans ses prières. Le nom de Dieu est si sacré qu’il ne peut être dit. Tout simplement parce que l’un des dix commandements dit : « Vous ne devez pas invoquer en vain le nom du Seigneur votre Dieu. » Par conséquent, ne le lisez que lorsque vous priez pour des bénédictions. Les Juifs attendent également le Messie. Comme le prophète nous l’a dit, l’attente du Messie signifie que le temps ou une personne viendra et qu’il régnera sur la paix. Le judaïsme est aussi un mode de vie, pas seulement la foi, qui a été mis en pratique…

Les principes de foi du judaïsme

La foi juive est basée sur quelques phrases formulées par l’autorité rabbinique médiévale. Ces principes sont établis comme la base interne de l’acceptation et de la pratique du judaïsme. Contrairement à la plupart des mouvements chrétiens, bien que ces fondements théoriques du judaïsme partagent une base idéologique commune, aucune communauté juive n’a développé ou établi un « catéchisme ». Au fil du temps, de nombreuses expressions de la foi juive sont apparues, bien qu’il y ait des affirmations sur leur nombre et leur contenu. Cependant, les sages ultérieurs ont essayé de concilier les principes de Maimonide pour être inclus dans la liste d’Arbo, essayant de concilier ces différences qui étaient considérées comme évidentes mais pas correctes.

Quels sont les deux livres sacrés du judaïsme ?

Le premier livre sacré est la Torah : Selon la tradition juive, la Torah est l’enseignement divin transmis par Dieu à Moïse du mont Sinaï, et elle a été reproduite à travers ses cinq livres et tous les enseignements qui en découlent. Elle se compose de cinq livres désignés en hébreu : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Selon la tradition des rabbins juifs, la Torah contient 613 commandements.

Le second livre sacré et moins connu par les personnes ne pratiquant pas la religion juive est le Talmud. Le deuxième ensemble des écrits sacrés du judaïsme est constitué de la « loi orale » que les rabbins avaient interdit d’écrire sous forme écrite ; son corpus est composé de Talmud, Midrash et halakhah, Un recueil de toutes les histoires et de toutes les lois régissant la vie juive. La tradition et la précision reliaient la situation de propagation de Moïse : d’abord, elle s’est propagée de Moïse à Aaron seul devant ses deux fils, puis de Moïse à Aaron, puis s’est étendue aux trois premiers fils devant les anciens.

Comment s’appelle le texte le plus important dans le judaïsme ?

Le texte le plus important du judaïsme est la Bible hébraïque. Cette bible a été écrite entre le VIIIème et le IIème siècle avant JC, lorsque les Hébreux (les noms des anciens peuples qui ont écrit ce texte) étaient dominés par divers empires puissants, tels que l’Empire assyrien, l’Empire babylonien et plus tard l’Empire macédonien Alexandre.

Quels sont les symboles du judaïsme ?

Il existe de nombreux symboles de la religion juive, mais 4 sont à retenir. Tout d’abord, la célèbre Maguen David, appelée aussi l’étoile de David. Elle se compose de deux triangles équilatéraux superposés. Aujourd’hui, on le trouve notamment sur le drapeau de l’État d’Israël, mais aussi sur les façades des synagogues du monde entier. Il y a ensuite, la Ménorah, qui est un chandelier à 7 branches. C’est le plus vieux symbole du judaïsme, mais également le plus important, bien avant l’étoile de David apparue tardivement. Le Sepher Torah, qui est le rouleau de la Torah, est une copie manuscrite de la Torah, le livre le plus saint et révéré du judaïsme. Et enfin, la synagogue, qui est un lieu de rassemblement des fidèles du judaïsme.

Quels sont les objets utilisés pour pratiquer les rites ?

4 objets sont à mettre en lumière lorsque les juifs pratiquent les rituels du judaïsme. La Talith, est un vêtement à quatre coins, propre au judaïsme, et dont chaque coin est, en vertu de la prescription biblique, pourvu de franges, appelé également le châle de prière. La Kippa, qui est une sorte de petit chapeau sans bords à mettre sur la tête, est le terme hébraïque désignant la calotte portée traditionnellement par les Juifs pratiquants… Les Tephilins, qui sont des lanières de cuir avec un cube contenant des versets de la Torah. Ils se composent de deux petites boîtes cubiques contenant quatre versets bibliques, qui sont attachés aux bras et à la tête par des sangles que les gens portent pendant les prières du matin. Et enfin, le Yad, qui est le stylet pour suivre le texte de la Torah sans le toucher. En effet, Le Yad a pour but d’éviter les contacts indésirables avec le parchemin car, selon le Talmud, les écrits saints rendent les mains impures.

Quels sont les rites et fêtes sacrées dans le judaïsme ?

Il faudra noter 12 rites et fêtes importants dans la religion judaïque. Dans l’ordre chronologique d’une année, voici les 12 : il y a une fête pour les croyants, qui se déroule pendant le mois de Nissan (selon leur propre calendrier hébraïque). La Pessa’h/Pâque, qui commémore la sortie d’Égypte, qui se déroule en principe en mars, ou en avril. Viennent ensuite les prémices, c’est un rituel qui intervient après Pessa’h, c’est en quelque sorte une fête pour les récoltes printanières. Vient ensuite un rituel pendant le mois de Sivan. Chabouot, Pentecôte, ou la fête des 7 semaines : c’est une autre fête pour célébrer les récoltes et celle-ci se passe 7 semaines après Pessa’h. Elle rappelle la promulgation de la Torah sur le mont Sinaï. Vient ensuite le jour de jeûne et de deuil pour commémorer la destruction du Temple, en 70 après Jésus Christ le 9 avril de chaque année. Un rite est organisé également pendant le mois de Tichri. Il y a ensuite le Rosh Hashana, le Nouvel An, Trompettes : c’est d’ailleurs le moment où l’on rend des comptes à Dieu, c’est le début de l’année en hébreu et cette fête commémore la création du monde et célèbre Dieu. Le Yom Kippour est le jour du Grand Pardon, fêté le jour le plus saint du calendrier juif. C’est le jour de la purification, le Sabbat. La dixième fête sacrée dans le judaïsme est les tabernacles ou Souccot, c’est la fête de la moisson. C’est l’une des trois fêtes de pèlerinages, avec Pessah et la fête des 7 semaines. L’avant-dernière est Simh’a Torah/ la joie de la loi : c’est une fête qui célèbre le don de la Loi, correspondant aux 5 premiers livres de la Bible hébraïque. Et pour terminer, La Bar Mitzvah qui est la cérémonie où le jeune garçon atteint la majorité religieuse qui est de 13 ans dans le judaïsme et il va ainsi pouvoir participer comme acteur aux prières collectives.

Comment appelle-t-on le Dieu dans le judaïsme ?

Les Juifs utilisent de nombreux noms pour désigner Dieu. Mais tout cela est lié à YHWH, qui est une forme écrite à quatre caractères, mais sans prononciation – sauf pour le grand prêtre du Temple de Jérusalem. Cette lettre de quatre lettres (yod, hey, vav, hey) est « exagérée » en Yavhé, Yehouda et même Jéhovah (d’où le nom « Témoins de Jéhovah »). Selon la tradition, YHWH est la troisième personne du verbe « être » et signifie « Dieu est lui-même ». Parmi les autres noms de Dieu, on trouve : « Adonaï » (mon maître, mon seigneur), El (dieu) surtout dans les passages poétiques et prophétiques, « Elohim » (pluriel de majesté de El), « El Shaddaï » (Dieu Tout-Puissant), « Elyon » (le Très-Haut), « Shekhinah » (la présence de Dieu), « Tzevaot » (Dieu des armées) Les dénominations évoluent dans la Bible en fonction de l’expérience spirituelle du peuple d’Israël. Certaines sont aussi utilisées dans le christianisme.

Comment se convertir au judaïsme, en France ?

Pour vous convertir au judaïsme, vous devez d’abord envoyer une lettre de motivation manuscrite au Consistoire de Paris. Ensuite, le candidat doit suivre un cours de judaïsme et trouver un rabbin pour être son mentor. Il doit ensuite effectuer un test écrit (280 questions au total) pour permettre au comité d’évaluer les connaissances et la pratique du judaïsme du candidat. S’il réussit, il doit prouver qu’il a la motivation devant un jury de trois rabbins. Si cette étape est réussie, le comité déterminera la date d’immersion de la cérémonie à « Mikvah ». Les adeptes convertis sont alors considérés comme les enfants d’Israël à part entière et se trouvent au centre de l’attention de tous. Par conséquent, la Torah (le texte fondateur du judaïsme) énumère certaines obligations envers les adhérents. Par exemple, il est interdit de faire remarquer à un croyant que le judaïsme n’est pas sa religion originelle.

Quels sont les lieux culte dans le judaïsme ?

Le lieu de culte dans le judaïsme est la synagogue, c’est un lieu de rassemblement. Les synagogues ont généralement des salles de prière séparées (sanctuaires principaux), des salles d’étude plus petites et souvent des salles pour des rassemblements communautaires (d’où le nom) ou des tâches éducatives.

Quelles sont les fonctions religieuses dans le judaïsme ?

Dans la religion du judaïsme, il existe de nombreuses fonctions. Tout d’abord nous retrouvons les Cohanim, qui, à l’époque, s’occupaient principalement des sacrifices. Les Lévites, qui s’occupent de la manutention du Temple (chantres, portiers, etc.) Le rabbinat : qui est devenu une profession officielle en France sous Napoléon. Les rabbins devenant ministres du culte, soumis à une hiérarchie et rémunérés pour cette fonction spécifique. L’Officiant (souvent rabbin), qui a pour rôle de faciliter la prière collective, en permettant à ceux qui ne savent pas prier de répondre en public par exemple. Le hazzan (chantre), c’est le vocaliste tenant le rôle d’officiant de ba’al koré, le lecteur de la Torah. Le Baal korè, qui est le maître de la Lecture, c’est la personne qui lit la section hebdomadaire de la Torah, lors des prières collectives. Le Gabbaï, qui est la personne qui appelle les différentes personnes à lire la Torah. Le Chamach, lui, s’occupe de l’entretien de la synagogue. Le Dayan est le juge rabbinique. Le mohel est un expert en matière de circoncision. Le shohet est l’abatteur des rituels. Le Mashgia’h en cacherouth doit quant à lui, surveiller la fabrication de marchandises et aliments afin d’établir leur cacheroute et de la certifier. Le sofer est le scribe, qui écrit les rouleaux des lectures sacrées. Le Rosh yeshiva est le directeur d’académie talmudique. Et enfin, pour terminer, le Mashgia’h dans une yeshiva, qui est le professeur des cours d’éthique juive.